Jour 1 - Départ pour Malaga (26-27 mai)

Avec la diminution des mesures sanitaires et la reprise des voyages à l'étranger, on arrive tôt à l'aéroport car on s'attend à de longues files d'attente pour l'enregistrement des bagages et la sécurité. Par contre on arrive tellement tôt qu'on ne peut même pas faire l'enregistrement des bagages car le comptoir n'est pas encore ouvert pour notre vol! On attends donc un bon 45 minutes à trainer dans les couloirs de l'aéroport. En plus, même si les masques ne sont plus requis dans la plupart des endroits, il faut continuer de le porter dans l'aéroport. Beurk, on devra donc porter un masque pour les 10+ prochaines heures.

Lorsque vient le temps d'enfin pouvoir enregistrer nos bagages, il y a des tapons devant nous qui n'ont pas compris qu'il faut avoir une dose booster de vaccin pour entrer en Espagne ou un test négatif. Oups... ils se dirigent vers la zone de test à 150$ de l'aéroport, je ne sais pas s'ils ont réussi à embarquer sur le vol ou pas finalement.... Les lignes s'avèrent plus raisonnables que prévu et on se dirige vers la sécurité où on se fait mettre de côté pour une analyse aléatoire de drogues. Bon, ça commence bien. On se fait rapidement libérés et on se dirige vers notre restaurant traditionnel Archibald pour manger et prendre une bière avant de prendre l'avion.

Je ne sais pas si c'est la covid, mais le menu est beaucoup moins appétissant qu'avant et c'est décevant. En plus pendant deux ans j'ai accumulé jour après jour des maudites étoiles Archibald que je ne peux pas réclamer au restaurant de l'aéroport! Heille!!!! Anyway, ça reste meilleur que de la nourriture d'avion. J'ai d'ailleurs eu une révélation durant le voyage que la bouffe d'avion, c'est les restes de la nourriture de prison. Ou d'hôpital. Ou peut-être les deux.

Le vol est long et pénible avec des turbulences, mais après un bon 7+ heures on arrive enfin à Malaga où on peut enlever nos masques. Finalement, c'était à Malaga que les files d'attentes étaient infernales et cela nous prend une bonne heure pour être en mesure de passer les douanes. On se met ensuite à la recherche de nos valises qui ne semblent être sur aucun carroussel, avant de réaliser que si on quitte la "première pièce" de bagages, il y en a une autre plus loin où attend sagement notre valise... Fallait savoir, ça nous a juste pris trois tours de pièce pour réaliser. C'était notre première indication de la désorganisation des espagnols qui marquera l'ensemble du voyage.

On cherche ensuite l'en droit où on peut prendre le train à partir de l'aéroport jusqu'à la ville. Alors que des flèches indiquent vers le bas et que nous cherchons un escalier, c'est plutôt vers la droite que l'entrée se situe! Deuxième indication.... Ensuite, deux minutes avant l'arrivée du train, un employé nous urge de tous remonter avec nos valises pour changer de côté car le train finalement n'arrivera pas du "bon bord". Ayayaye.

On arrive finalement à Malaga et nous nous rendons à notre AirBNB situé dans la vieille ville. L'appartement est bien et surtout bien situé. Une fois les bagages déposés et la douche prise pour se rafraichir un peu (et tenter de redonner un peu de couleur à notre teint mort vivant / debout depuis trop longtemps), on s'occupe des choses importantes et on se dirige vers un magasin de gelato. Une chose qui est remarquable en Espagne c'est que les vieilles villes sont souvent 90% piétonnières et il y a donc très peu de voitures, c'est donc agréable de se promener. C'est aussi très propre, probablement parce que chaque matin on voit les propriétaires de magasin et de restaurant laver et nettoyer le devant de leur propriété. Une autre chose marquante est que le sol à Malaga est souvent fait de marbre plutôt que d'asphalte - une chance qu'il ne pleut pas souvent car ça m'apparaît fort glissant!

On se promène et visite la vieille ville un peu avant de redescendre et d'aller marcher dans le long parc qui longe le sud de la ville. On se rend comme ça jusqu'à la plage où on s'écrase un peu dans le gazon. La plage n'est pas très jolie et est plutôt fait de sable brun-gris, mais la température est magnifique, la brise de l'océan est magique et le soleil brille comme jamais. On fait une mini sieste à l'ombre de l'arbre et on découvre pour la première fois les oiseaux verts de l'Espagne, des oiseaux sauvages qui ressemblent à des perroquets et qui sont un peu partout.

En fin d'après-midi, on remonte vers notre appartement et on s'arrête à la terrasse sur le toit de l'hôtel Marriott qui nous a été recommandé par notre hôte. On fait la file un certain temps et on va ensuite prendre un cocktail sur le toit avec vue sur le parc que nous avions traversé un peu plus tôt et sur l'océan. De l'autre côté du toit, il y a une superbe vue sur la vieille ville et la cathédrale. Ça commence bien le voyage! Pour souper, on se rend au Anyway Wine Bar, un petit bar à vin pour manger le fameux cochon qui obsède Eric. Une chose qui est super en Espagne, c'est que les verres de vin sont souvent entre 2.50-3 euros! Par contre, l'eau est à peu près le même prix. On se fait également charger un peu moins de 2 euros pour du pain et une dégustation d'huiles d'olives, ce qui n'est pas une option et est automatiquement inclus à la facture. Par contre, le pourboire et les taxes sont inclus dans tous les prix, ce qui est vraiment extraordinaire! On accompagne notre jambon de fromages de Malaga, dont un qui est de mouton et surprenamment très bon. On commande aussi un délicieux ceviche de poisson et langoustines (sans tête) et ensuite on rentre se coucher pour une nuit de sommeil bien méritée. À demain!